Dédramatisez ! Il suffit
d’une ou deux nuits pour
récupérer. Sachez que plus
vous vous acharnerez à
trouver le sommeil, moins
vous y parviendrez. Si le
sommeil ne vient pas, il
vaut mieux se lever, aller
dans une autre pièce et
s’occuper jusqu’à l’arrivée
du prochain cycle. Lisez,
faites des mots croisés,
écoutez une musique
douce… privilégiez une
activité calme et repérez
les premiers signes annonciateurs
du cycle suivant
pour retourner au lit. Pour
libérer vos tensions plus
facilement, n’hésitez pas
à écrire ce qui vous préoccupe.
47
le poids
Le poids des kilos
Il y a encore 5 ans, il suffisait d’arrêter les grignotages
et les sucreries… et vous perdiez vos kilos en trop.
Désormais, c’est beaucoup plus difficile voire impossible !
A partir de la quarantaine, la sécrétion
d’oestrogènes diminue progressivement jusqu’à la
ménopause. Cette modification hormonale favorise
la formation des graisses et la prise de poids. On
souffre de rétention d’eau et la graisse se répartit
différemment, sur le ventre, les bras, le visage…
Compenser la baisse des hormones
On peut contrebalancer les déficits hormonaux
en remplaçant la viande par des protéines de soja,
riche en isoflavones, des phyto-oestrogènes qui
ont les mêmes caractéristiques que les hormones
féminines. A déguster de préférence sous forme
de pâte (ou tofu), de steak (6mg d’isoflavones)
ou encore de sauce. Attention aux crèmes dessert
(35 mg d’isoflavones) et aux « laits » (15 mg
d’isoflavones dans un grand verre) qui peuvent être
mal tolérés entraînant gaz et ballonnements. Selon
divers spécialistes, l’organisme des Européennes
n’est pas adapté à la consommation de ce type de
produits, contrairement aux asiatiques. L’Afssa*
conseille de respecter la dose limite de 1mg
d’isoflavones par kilo de poids et par jour, soit par
exemple 60mg si on pèse 60kg.
Plus de protéines
Pour limiter la production de graisses, il faut conserver sa masse musculaire.
Pour cela, il est indispensable de consommer des protéines en quantités
suffisantes, d’autant que les besoins augmentent avec l’âge pour faire face à
une réparation cellulaire plus importante. Nos besoins minimum sont de 1g
par kilo de poids et par jour, soit 60g si on pèse 60kg. Ces besoins peuvent
atteindre 1.3g par kilo de poids au-delà de 60 ans ou si on pratique une
activité physique régulièrement. L’idéal est de répartir nos apports entre les
protéines animales (viandes, poissons, oeufs, laitages) et les protéines végétales
(légumes secs, pain, pâtes…). Lorsqu’on surveille son poids, mieux vaut
privilégier les plus maigres : les viandes blanches (poulet, dinde, veau, filet
mignon de porc) et certaines rouges (faux filet, pavé rumsteak), les produits
de la mer (poissons, crustacés…) et les charcuteries maigres (jambon blanc,
bacon, viande de grison).
Plus d’eau, moins de sel
Environ 7 femmes sur 10 souffrent de rétention d’eau avec pour conséquence
2 à 3 kilos supplémentaires. Pour éliminer, il faut éviter tout ce qui est
naturellement salé (fromages, charcuteries, plats tout prêts…). Pour donner
du goût, jouez avec les épices (curcuma, paprika, gingembre, ail, muscade,
cumin…), utilisez des bouillons cube sans sel, préférez les cuissons lentes à
l’étouffée, en cocotte, en papillote qui concentrent les saveurs… Et buvez au
moins 2 litres d’eau par jour ou de tisanes favorisant les échanges hydriques
intra cellulaires (pissenlit, bouleau, reine des prés).
*Afssa : Agence française de sécurité sanitaire des aliments.
Faites vos
comptes
- 20g de protéines dans
1 steak haché, 1 portion
de poulet, 2 tranches de
jambon.
- 15g de protéines dans
200g de lentilles, d’haricots
blancs, de pois
chiches ou 1 steak de
soja.
- 10g de protéines dans
2 yaourts nature, 150g
de fromage blanc, 45g de
fromage, 1 bol de lait.
- 5g de protéines dans
80g de baguette (1/3), 1
yaourt au lait de soja, 50g
de noix ou de pignons, 1
assiette de pâtes.
48
le poids
49
Je grossis de partout
A partir de la quarantaine, le corps se modifie. La silhouette s’épaissit. En réalité, il s’agit pour
la majorité d’entre nous d’une nouvelle répartition des masses maigres et grasses que d’une
réelle prise de poids.
A l’approche de la ménopause, il est fréquent d’entendre dire que l’on prend du
poids. Or selon les statistiques, la réalité n’est pas si évidente. La prise de poids
commence bien plus jeune, chez les hommes comme les femmes, et de manière
assez régulière entre 20 et 60 ans : nous prenons jusqu’à une douzaine de kilos.
Le tournant de la trentaine
En fait, si la prise de poids est progressive, c’est autour de la trentaine que la masse
grasse commence à augmenter dans le corps. Et plus on a répété les régimes et fait
le « yo-yo », plus on voit augmenter sa masse grasse. Après 40 ans, le début des
désordres hormonaux et la carence en hormone qui s’installe, accentuent encore
un peu plus la part de la masse grasse qui a tendance à se concentrer non plus sur
les hanches et les cuisses mais sur le ventre. Les facteurs psychologiques survenant
fréquemment à cette étape de la vie peuvent aussi favoriser ce processus : on a
souvent une mauvaise image de soi, on a peur de ne plus pouvoir séduire, l’ascension
professionnelle est remise en cause, les enfants s’éloignent du foyer parental etc…
Autant de sources de stress qui peuvent nous inciter à compenser avec la nourriture
et à manger plus … sans toujours en être conscient.
Une faiblesse de la thyroïde
Avec l’âge, la thyroïde peut devenir moins efficace.
Or cette glande contrôle notre métabolisme.
Une faiblesse de sa part et tout notre organisme
marche au ralenti. On se sent fatigué, on devient
plus lent aussi bien dans nos activités physiques
qu’intellectuelles, on prend du poids. Les poils des
aisselles, du pubis et des sourcils ont tendance à
être moins épais. Pour confirmer le trouble de la
thyroïde, il faut réaliser une prise de sang. Lorsque
l’insuffisance thyroïdienne est significative, un traitement
médicamenteux peut s’imposer. Lorsqu’elle
est minime, on peut enrichir son alimentation de
produits riches en iode : poissons, crustacés, algues
sous forme de paillettes à parsemer dans les salades
ou les omelettes, ou sous forme de tartare d’algues
à consommer sur des toasts ou à intégrer dans des
vinaigrettes ou des sauces. Les oeufs en contiennent
aussi en bonne quantité. Et pour regonfler nos
réserves plus rapidement, on peut suivre une cure
]]>
Pour bien dormir, il faut
se sentir bien dans sa
chambre :
• Ouvrez la fenêtre.
• Choisissez l’endroit le
plus calme de la maison.
• Dormez dans l’axe nord/
sud.
• Eloignez de votre lit
radioréveil, ordinateur,
téléviseur et autres appareils
générant de la pollution
électromagnétique.
40
le sommeil
41
Les hormones de
nos nuits
A partir de 40 ans, le sommeil devient plus léger.
Comment retrouver les nuits de nos 20 ans ?
Pourquoi passé la quarantaine, souffrons-
nous davantage d’insomnie ? A cause de la
mélatonine. En effet, cette hormone secrétée
par notre cerveau joue un rôle important
dans la régulation de notre horloge interne
au rythme du jour et de la nuit. Or si
pendant l’enfance, elle est très abondante,
elle décroît peu à peu avec l’âge, pour chuter
à partir de 40 ans. Le sommeil se fait alors
plus léger.
Une cure de mélatonine en complément alimentaire
Depuis quelques années, des médecins israéliens
ont mis au point une forme de mélatonine
à libération rapide très utilisée contre
le jet-lag et depuis peu une forme à libération
prolongée, plus proche de l’hormone
naturelle, qui se diffuse dans le sang durant
toute la nuit. Différentes études montrent
que ce traitement réduit le temps d’endormissement,
améliore la durée du sommeil
et la qualité du sommeil. Et contrairement
aux somnifères, elle n’entraîne ni somnolence
ni dépendance. Elle possède aussi des
vertus anti-oxydantes capables d’améliorer
l’immunité et la longévité. Seul bémol : elle peut
provoquer des migraines chez des personnes qui y
sont sujettes. Attention toutefois : la supplémentation
n’est efficace que si vous manquez réellement
de mélatonine. Un bilan sanguin permet de
le vérifier.
Bientôt en médicament
Jusqu’à maintenant, la mélatonine est considérée
comme un complément alimentaire, délivrée sur
ordonnance sous forme de gélules ou en pommade
anti-âge pour donner un coup d’éclat à la peau.
Bientôt, un laboratoire israélien va mettre sur le
marché un vrai médicament à base de mélatonine
à libération prolongée, destiné à lutter contre les
troubles du sommeil.
En complément
Pour déclencher la sécrétion de mélatonine, il faut
que vous ayez suffisamment de sérotonine, un
neurotransmetteur. Pour cela, vous avez besoin
de tryptophane, un acide aminé, que l’on trouve à
l’état naturel dans certains aliments ou encore dans
la composition de certains suppléments alimentaires.
Le SAM-e se révèle également très efficace
dans la régulation et plus largement dans l’équilibre
nerveux.
42
le sommeil
Evaluez votre
sommeil
Certains signes permettent
de savoir si le sommeil est
réparateur de compléments alimentaires:
• L’endormissement doit
être rapide (moins de 5
minutes)
• Le sommeil paradoxal
doit être très court : on ne
bouge pas (lit non défait)
• Le sommeil profond ne
présente pas de rêves et
dure longtemps (de 6 à 8
heures)
• Le réveil est spontané et
en pleine forme
• Vous devez pouvoir
démarrer la journée
sans excitant (café ou
vitamine C), sans compléments alimentaires.
]]>
Vous vous sentez plutôt raide, vous avez du mal
à faire certains gestes, le matin les articulations
semblent rouillées… Il est temps de vous assouplir.
Il est loin le temps où vous jouiez avec vos
orteils. Toucher vos pieds et poser les mains
sur le sol devant vous relève de l’exploit
et est même devenu impossible. En effet,
pour conserver l’élasticité des muscles, des
ligaments et des articulations, il faut assouplir
régulièrement notre corps, année après
année. Si on ne l’a pas entretenue, à 40 ans,
on a déjà perdu 20% de notre flexibilité. En
effet, s’il existe une prédisposition génétique
à la souplesse (les femmes sont souvent plus
souples que les hommes), elle n’est pas seule
responsable de nos raideurs.
Nos modes de vie, comme les stations assises
prolongées ou les efforts unilatéraux tel le
port de sacs en bandoulière, peuvent favoriser
le raccourcissement des muscles. De
même, la pratique intensive de certains
sports comme la course à pied ou le vélo
peuvent « rigidifier » les muscles et les articulations. Autrement dit, tout le
monde, sédentaire ou actif, a besoin de travailler son extensibilité pour éviter
les douleurs et les blessures. Redonner de la fluidité au corps par des activités
« étirantes » permet également d’éliminer les toxines et de se régénérer. L’effet
de pompe-contraction induit par l’étirement active les systèmes veineux et
lymphatiques et par conséquence, agit comme un nettoyant de l’organisme.
Le stretch au quotidien
• Pour détendre les chevilles et les jambes : couché sur le dos, sans creuser les
reins, et les bras en croix, les jambes dans le prolongement du corps. Lever
doucement une jambe à la verticale (ou moins haut), de façon à garder les
lombaires en contact avec le sol. Maintenez la posture et faites avec le pied
pointe, dix rotations de la cheville dans un sens puis dans l’autre. Redescendez
doucement la jambe et faites la même avec l’autre jambe.
• Pour détendre la nuque : assis le dos bien droit, laissez les bras descendre le
long du corps pour bien relâcher les épaules. Laissez tomber le menton sur le
sternum et restez dans la position quelques minutes. Inspirez profondément
dans le haut du corps sans monter les épaules pour détendre les muscles
jusqu’à la racine des cheveux. Restez dans la position aussi longtemps que
vous le pouvez.
• Pour assouplir la colonne vertébrale : étendu sur le sol, les pieds joints et
les bras le long du corps, inspirez profondément et redressez votre buste en
expirant. Attrapez vos chevilles avec vos mains et rapprochez le plus possible
la tête de vos pieds. Tenez 5 respirations et revenez en inspirant à la position
de départ. Expirez normalement.
Avec des pros
Pour s’étirer plus profondément, il est bénéfique de suivre des cours avec des
pros. Zoom sur 3 disciplines accessibles à tous : la barre au sol, le yoga et le
stretching.
• La barre au sol : pour celles qui veulent allier souplesse et allure. Il s’agit
d’une danse classique transposée au sol. Pliés, jetés et dégagés sont allongés
sur le sol. Mieux vaut avoir quelques bases de danse pour se lancer.
• Le stretching : pour les sportives et celles qui souffrent de raideurs dans
le cou ou le bas du dos dues à des mauvaises positions. On assouplit toutes
les parties du corps avec des rotations, des torsions, des étirements et autres
postures que l’on maintient près d’une minute pour donner le temps au
muscle de retrouver une élasticité.
• Le yoga : pour tous qui ne perçoivent le mouvement que dans la lenteur. Les
exercices respiratoires et de concentration associés aux postures permettent
d’aller plus loin dans la décontraction musculaire et plus globalement dans
une détente générale du corps et de l’esprit.
30
les articulations
31
Vive le sauna
Pour éliminer les déchets qui encrassent vos articulations
et vos muscles, rien de telle qu’une bonne suée.
Le sauna, par sa chaleur sèche, oblige le corps à
réagir par l’intermédiaire des glandes sudoripares
qui laisse s’échapper la sueur constituée de sels
usés, d’urée, d’acide lactique et d’autres acides qui
sont à la base de bon nombre de maladies arthritiques.
Les naturopathes le conseillent dans les cas
de rhumatismes, arthrose, arthrite ou tendinite.
En 3 temps
Pour être efficace, la séance de sauna doit durer
entre 1h30 à 2 heures selon un déroulement bien
précis.
1- Après s’être savonné et séché, on entre dans
le sauna pour 8 à 12 minutes de sudation. Pour
qu’elle se déclenche plus rapidement, il importe
d’avoir les pieds au même niveau que les fesses. Les
premières gouttes de sueur apparaissent normalement
au bout de 2 à 3 minutes sur le front, le dos
et le sternum puis sur le visage, le ventre et les bras.
Les jambes sont les dernières à réagir. Ce premier
passage prépare le corps à éliminer. Prenez ensuite
une douche tiède ou froide et reposez-vous allongé
une quinzaine de minutes.
2- Après environ quinze minutes, on commence
une deuxième séance. On reste alors dans le sauna
entre 10 et 15 minutes. Le corps réagit plus rapidement
et la sueur apparaît simultanément en
plusieurs points, tête, mains, dos, poitrine, pieds.
La sueur qui roule sur la peau donne la sensation
d’une toilette profonde de l’organisme. Un
repos allongé d’une quinzaine de minutes s’impose
à nouveau. Le relâchement envahit tout
le corps au point de basculer dans le sommeil.
C’est durant cette séance que la quantité de sueur
éliminée est la plus importante (environ 200 à
400 grammes).
3- Le troisième passage dans le sauna se réalise
de la même façon que les deux autres. La sueur
apparaît très rapidement et on sort dès que l’on
sent de la fatigue ou une moins bonne résistance
à la chaleur. On termine la séance avec un temps
de repos d’une quinzaine de minutes.
Plus d’efficacité
Après ce décrassage, prévoyez un repas de fruits
et légumes crus pour apporter à l’organisme le
potassium perdu dans la sueur. Pensez également
à boire pour compenser la perte d’eau mais aussi
pour prolonger le processus de désintoxication.
Choisissez alors de préférence une eau peu minéralisée
car elle entraînera plus facilement les sels
usés et autres déchets vers les filtres épurateurs
(reins, foie, poumon).
]]>les plantes et les alimentaires compléments
Stress, soucis, surmenage… Et nos nuits se transforment
en cauchemar. Pour vous aider à retrouver le sommeil,
ayez le réflexe « plantes ».
Pour résoudre vos problèmes de sommeil, pensez
aux plantes. Contrairement aux somnifères, elles
ne provoquent ni accoutumance ni effets secondaires
indésirables comme des pertes de mémoire
ou de la somnolence dans la journée. Selon vos
goûts, prenez-les sous forme de tisanes ou de
gélules. Mais ne cumulez pas les deux en espérant
obtenir de meilleurs résultats. Au contraire, vous
risquez l’effet inverse.
A chaque plante, son indication
Le choix de la plante dépend de l’origine de votre
insomnie. En effet, chaque plante possède des
principes actifs qui agissent préférentiellement sur
la nervosité, l’émotivité, l’anxiété ou l’irritabilité.
A vous de choisir celle qui répond le mieux à vos
problèmes.
• L’aubépine. Grâce à son action sédative sur le
système nerveux central, elle est conseillée en cas
de nervosité, d’irritabilité et d’émotivité excessive.
Boire 2 ou 3 tasses de tisane par jour dont une
le soir (comptez 1 cuillère à café de fleurs pour 1
tasse) ou prendre 3 gélules par jour avant les repas.
Associée à de l’eschscholtzia, elle atténue les troubles
de l’anxiété.
• La ballote. Conseillée pour calmer les troubles nerveux de la ménopause,
elle facilite l’endormissement chez les personnes anxieuses. Prendre 1 à 2
tasses par jour avant ou après les repas (comptez 1 cuillère à soupe pour 1
tasse) ou 3 gélules par jour au moment des repas.
• Le coquelicot. Indiqué à tous ceux qui souffrent d’une émotivité excessive,
il traite les troubles légers du sommeil. Boire 2 à 3 tasses de tisane par jour
dont une au coucher (comptez 1 cuillère à soupe de plantes pour une tasse)
ou prendre 2 gélules le soir au moment du repas et 2 autres au coucher.
• La valériane. En réduisant la nervosité liée au stress, la valériane permet un
endormissement plus rapide et améliore la qualité du sommeil. Boire 3 tasses
de tisane par jour, dont une le soir au coucher (compter une cuillère à café de
plantes pour une tasse) ou prendre 2 gélules au coucher.
• La passiflore. Riche en flavonoïdes et alcaloïdes, il aide à récupérer un
sommeil de qualité notamment en cas de réveils nocturnes. Boire une à deux
tasses le soir au coucher (compter une cuillerée à soupe pour une tasse) ou
prendre 1 gélule au dîner et une autre au coucher.
• Le houblon. Autrefois, on en remplissait les oreillers pour passer des nuits
paisibles. Sédatif et hypnotique, il est conseillé dans les troubles du sommeil
et plus particulièrement en période de ménopause car il possède des phytohormones.
A éviter toutefois, par précaution, en cas de cancer du sein ou de
risque élevé de cancer du sein.
Aubépine
Ballote
Houblon
Coquelicot
44
le sommeil
Contre le blues
Les troubles du sommeil peuvent être dus à une dépression.
Dans ce cas, le millepertuis peut vous aider. Avant de
l’utiliser, demandez conseil à votre médecin, car il peut provoquer
des réactions allergiques ou interagir avec d’autres
médicaments notamment les contraceptifs, les anticoagulants,
les antidépresseurs et bien d’autres.
45
Trucs et
astuces
Bien dormir ne s’improvise
pas. Quelques gestes au
quotidien et avant de se
coucher peuvent vous aider
à vous endormir plus facilement.
Dans la journée
Après le réveil, ne flânez pas trop longtemps au lit mais exposez-vous rapidement
à la lumière naturelle. De même, dans la journée, ne restez pas dans
l’obscurité. Oxygénez-vous ! Marchez au moins une demi-heure par jour en
prenant le temps de respirer profondément, de préférence dans la nature, près
de la mer, dans la forêt ou un parc. Pratiquer une activité physique douce en
fin d’après-midi, durant 30 minutes en plein air, est particulièrement bénéfique
à condition que l’effort ne soit pas intensif au risque de dynamiser l’organisme
et retarder le sommeil. Régulièrement, accordez-vous des temps de repos
pour vous étirer et prendre du recul par rapport aux divers stress. Ne le laissez
pas vous perturber. Ainsi, n’hésitez pas à interrompre le rythme du travail par
une micro sieste de 20 minutes ou une pause de 5 minutes sans obligatoirement
dormir mais uniquement en vous allongeant les yeux fermés pour vous
détendre.
Le soir
Mangez tôt et léger pour éviter les insomnies dès 3 heures du matin. Privilégiez
les potages, les crudités, les légumes verts cuits, les céréales pauvres en
amidons (riz, millet…), le fromage blanc allégé de vache ou mieux de chèvre,
les compotes. Si vous ronflez, évitez les aliments
riches en amidon le soir, évitez les somnifères, ne
buvez pas d’alcool et dormez sur le côté. L’idéal
serait de supprimer le repas du soir ou le réduire
à la prise de fruits de saison. A bannir : le café,
le thé, le chocolat, le sucre rapide, le vin et l’alcool
en général, le tabac. Après le repas, prenez
une tisane à base de tilleul, de boutons d’oranger
ou de feuilles de menthe. Et glissez-vous dans un
bain chaud (38°C) durant 15 à 30 minutes, en
y ajoutant un sachet en tissu rempli de fleurs de
tilleul.
Au lit
Couchez-vous à heures régulières, idéalement
vers 22h30. Mettez quelques gouttes d’huile
essentielle d’oranger ou de marjolaine autour de
votre oreiller. Appliquez une bouillotte chaude
sur le foie si votre repas était copieux ou bien sur
les pieds pour faciliter la détente. Baillez intensément
une dizaine de fois pour décontracter
votre système neuromusculaire et faire retomber
la tension de la journée. Selon la médecine
chinoise, un petit massage de la base du gros
orteil gauche favoriserait l’endormissement. Il est
aussi nécessaire de faire le point sur la journée
afin de libérer votre esprit de toutes les pensées
inutiles qui pourraient parasiter votre sommeil.
]]>minéraux avec les compléments alimentaires
La bonne santé du système articulaire, osseux et musculaire
nécessite une alimentation équilibrée qui apporte
suffisamment de minéraux et oligoéléments essentiels.
Certains minéraux comme le calcium et le phosphore
ainsi que des oligo-éléments sont indispensables
au renouvellement cellulaire qui permet
d’entretenir et réparer nos structures osseuses et
articulaires. Anti-inflammatoires, antiseptiques,
stimulants de l’organisme, présentes en quantité
infime dans notre organisme participe à de multiples
réactions biochimiques. Le corps ne sait pas
les fabriquer, il faut donc en consommer suffisamment
dans notre alimentation. Ce qui implique de
manger varié et équilibré. Si ce n’est pas le cas, il
peut être nécessaire de suivre une petite cure de
complémentation.
Voici une liste des principaux oligoéléments participant
à la bonne santé de nos os, ligaments,
tendons et muscles… autant de tissus pouvant
nous faire mal si on ne les nourrit pas correctement
:
• Le cobalt. Il prévient les inflammations articulaires
de type arthrite. Il est contenu principalement
dans les crustacés, les viandes, certains
légumes comme les champignons, le chou blanc,
l’oignon, le radis.
• Le cuivre. Il facilite l’action de la vitamine C,
laquelle joue un rôle essentiel dans la prévention des douleurs rhumatismales.
Puisez-le dans le foie, les huîtres, le chocolat noir, les noix et le raisin.
• Le fluor. Il participe à la recalcification des os après une fracture ou à la
reminéralisation des ligaments. On le trouve dans l’eau, le thé, les algues, les
poissons de mer, les céréales, les salades (cresson, endive, laitue), les cerises.
• Le phosphore. Il agit comme antispasmodique en cas de douleurs. Pour
faire le plein, mangez des graines de courge, du foie, des haricots de soja, des
lentilles, du saumon et du yaourt.
• Le silicium. Il participe à la régénération cellulaire et lutte contre le vieillissement
des tissus. On le trouve essentiellement dans l’eau, les céréales et la
bière.
• Le soufre. Il prévient les poussées de rhumatismes. Surtout présent dans les
oeufs, il se cache aussi dans la viande, le poisson, l’ail, l’oignon, les haricots
secs.
La chasse à l’acidité
Selon de nombreux naturopathes, une alimentation acidifiante pourrait favoriser
les douleurs rhumatismales. En pratique, lors des poussées, éliminez les
laitages (lait et yaourts), le café, le cacao, l’alcool et le vin blanc. Limitez votre
consommation de viande à deux fois par semaine, et de préférence sous forme
de volailles. Evitez la charcuterie. Privilégiez les fruits secs, les amandes, les
pommes de terre, les salades et crudités, les herbes aromatiques et les eaux
bicarbonatées.
38
les articulations
Des plantes qui font du bien
Sous forme de gélules, de teinture mère ou d’extrait sec, elles soulagent les douleurs rhumatismales
:
• L’harpagophytum ou griffe du diable peut s’utiliser en gel sur les articulations douloureuses
ou en gélules.
• Le saule blanc ou « aspirine végétal » se prend sous forme de teinture mère (à faire préparer
par votre pharmacien) ou de gélules.
• L’ortie pour recharger nos os en silicium se trouve sous de gélules.
39
le sommeil
Un sommeil de rêve
Le sommeil ne sert pas seulement à récupérer physiquement,
d’autres phénomènes métaboliques ont lieu durant
la nuit.
Digestion, élimination, réparation des tissus… La
nuit, notre organisme s’active sans relâche selon
une répartition bien précise.
• De 21h à 24h : nous digérons. Le jour, nous
mangeons et absorbons, la nuit, et plus particulièrement
dans les premières heures de la nuit, nous
transformons les grosses molécules alimentaires
en éléments assimilables. D’où la nécessité de se
coucher tôt.
• De 23h à 4 heures du matin : c’est la phase d’épuration
du sang, de la lymphe et des sérums ainsi
que des tissus encrassés vers les organes d’élimination.
La peau transpire plus, les poumons expulsent
plus de CO2, et plus de mucosités, les intestins
rejettent plus de bile, les reins filtrent plus de
déchets. La nuit, on élimine deux fois plus que le
jour.
• De 1h à 6 heures du matin : on se régénère. C’est
la période où le cerveau secrète une hormone qui
active la production de nouvelles cellules, favorisant
la croissance et la réparation des tissus.
D’autres hormones sont libérées durant le sommeil
profond, comme les corticostéroïdes, augmentant
notre résistance à la fatigue et aux infections.
• De 3h à 7 heures : c’est l’étape de recharge énergétique.
Si on ne la respecte pas, on a besoin d’excitants
pour démarrer la journée.
Les maux du sommeil
Au moins trois Français sur cinq ont des
problèmes de sommeil. Voici les plus
courants et leurs causes essentielles :
• Le ronflement : il a souvent pour
origine une surcharge hépatique due à
une consommation excessive de sucres
lents constitués d’amidon. Mangez-en
moins et vous ne ronflez plus. Si tel
n’est pas le cas, il faut entreprendre un
nettoyage plus profond de l’organisme
avec un jeûne par exemple.
• L’insomnie : elle est souvent liée à un
excès de stress ou de mauvais aliments.
Pour y remédier, il convient d’éliminer
les tensions au fur et à mesure qu’elles
se présentent, et de reconsidérer sa
façon de manger (moins de viande et
de céréales au profit des légumes et des
fruits).
• La somnolence : elle apparaît lorsque
l’on se dépense plus que l’on a de
réserves. Pour retrouver notre capacité
vitale, apprenons à nous économiser sur
tous les plans, physiquement, émotionnellement
et psychiquement.
• Le sommeil non réparateur : on
subit un déséquilibre global qui peut
conduire à la maladie comme le font
la sédentarité, le stress et une mauvaise
alimentation.
]]>
Pour prévenir l’hypertension ou ne pas l’aggraver, prenez des mesures diététiques.
Certains nutriments sont bénéfiques.
Si l’alimentation ne résout pas tous les problèmes à l’origine de votre hypertension,
elle vous aidera à la stabiliser plus facilement. En effet, des carences
en magnésium, calcium, potassium et antioxydants peuvent favoriser l’apparition
de la maladie.
Moins de sel, plus de potassium
Comme on l’a vu précédemment, vous devez manger moins salé mais
consommer régulièrement des aliments riches en potassium facilitant l’élimination
de l’eau. Aussi pensez à mettre dans vos menus des asperges, du céleri,
des courgettes, des épinards, des pommes de terre, des lentilles, des abricots,
des bananes, du saumon…
Du calcium à tous les repas
Présent dans le lait, les yaourts, les fromages mais aussi les amandes, les arêtes
de sardines (faciles à manger lorsqu’elles sont en boîtes), les algues… il se
révèle indispensable à la régulation de la tension artérielle. Autre atout : il
aiderait à conserver un poids stable et pourrait même faciliter la perte de
poids. Un atout intéressant lorsqu’on sait que l’excès de poids est un facteur
favorisant.
Des antioxydants naturels
Depuis quelques temps, les spécialistes émettent
quelques réserves sur la supplémentation en
antioxydants car un excès peut se révéler nocif.
Avant de suivre ce type de traitement, il importe
de pratiquer préalablement un bilan sanguin.
Pour protéger le système cardiovasculaire, il
faut néanmoins ne pas en manquer. Pour cela,
il faut que votre alimentation soit saine et équilibrée,
suffisamment riche en ces nutriments.
Vos repas doivent apporter des vitamines A, C et
E, du sélénium et des acides gras essentiels. En
pratique, consommez chaque jour, des agrumes,
des fruits frais, des légumes, de l’huile d’olive,
de noix ou de colza, du poisson gras (sardines,
saumon, maquereaux, thon au moins deux fois
par semaine), des fruits oléagineux. Un à deux
verres de vin par jour en apportent aussi sous
forme de polyphénols, tout comme le jus de
grenade
Du magnésium apaisant
Une carence favorise la hausse de la tension artérielle.
Pour satisfaire vos besoins, mangez suffisamment
de légumes et de fruits, des fruits secs
(dattes, abricots, noix, amandes, noisettes), des
produits de la mer et des légumes secs (lentilles,
pois cassés, pois chiches, haricots rouges ou
blancs). Pensez aussi à boire régulièrement des
eaux très minéralisées type Hépar ou Contrexeville.
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la tension
Des plantes qui
calment
Les plantes peuvent être
des alliées. Certaines aident
à éliminer l’eau, d’autres à
renforcer les artères ou à vous
relaxer. La reine des prés peut
améliorer les hypertensions
légères en accélérant l’élimination
rénale (à préparer
avec une cuillerée à café de
fleurs par tasse). Les fleurs
de l’aubépine ont une action
hypotensive, sédative et vasodilatatrice
(à préparer avec
5g de fleurs pour une tasse).
Pensez aussi aux feuilles d’olivier,
composé d’acide glycolique
hypotenseur (à préparer
avec une cuillerée à soupe
de feuilles pour un gros bol
d’eau).
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