pas… la solutions peut être avec les compléments alimentaires
Dédramatisez ! Il suffit
d’une ou deux nuits pour
récupérer. Sachez que plus
vous vous acharnerez à
trouver le sommeil, moins
vous y parviendrez. Si le
sommeil ne vient pas, il
vaut mieux se lever, aller
dans une autre pièce et
s’occuper jusqu’à l’arrivée
du prochain cycle. Lisez,
faites des mots croisés,
écoutez une musique
douce… privilégiez une
activité calme et repérez
les premiers signes annonciateurs
du cycle suivant
pour retourner au lit. Pour
libérer vos tensions plus
facilement, n’hésitez pas
à écrire ce qui vous préoccupe.
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le poids
Le poids des kilos
Il y a encore 5 ans, il suffisait d’arrêter les grignotages
et les sucreries… et vous perdiez vos kilos en trop.
Désormais, c’est beaucoup plus difficile voire impossible !
A partir de la quarantaine, la sécrétion
d’oestrogènes diminue progressivement jusqu’à la
ménopause. Cette modification hormonale favorise
la formation des graisses et la prise de poids. On
souffre de rétention d’eau et la graisse se répartit
différemment, sur le ventre, les bras, le visage…
Compenser la baisse des hormones
On peut contrebalancer les déficits hormonaux
en remplaçant la viande par des protéines de soja,
riche en isoflavones, des phyto-oestrogènes qui
ont les mêmes caractéristiques que les hormones
féminines. A déguster de préférence sous forme
de pâte (ou tofu), de steak (6mg d’isoflavones)
ou encore de sauce. Attention aux crèmes dessert
(35 mg d’isoflavones) et aux « laits » (15 mg
d’isoflavones dans un grand verre) qui peuvent être
mal tolérés entraînant gaz et ballonnements. Selon
divers spécialistes, l’organisme des Européennes
n’est pas adapté à la consommation de ce type de
produits, contrairement aux asiatiques. L’Afssa*
conseille de respecter la dose limite de 1mg
d’isoflavones par kilo de poids et par jour, soit par
exemple 60mg si on pèse 60kg.
Plus de protéines
Pour limiter la production de graisses, il faut conserver sa masse musculaire.
Pour cela, il est indispensable de consommer des protéines en quantités
suffisantes, d’autant que les besoins augmentent avec l’âge pour faire face à
une réparation cellulaire plus importante. Nos besoins minimum sont de 1g
par kilo de poids et par jour, soit 60g si on pèse 60kg. Ces besoins peuvent
atteindre 1.3g par kilo de poids au-delà de 60 ans ou si on pratique une
activité physique régulièrement. L’idéal est de répartir nos apports entre les
protéines animales (viandes, poissons, oeufs, laitages) et les protéines végétales
(légumes secs, pain, pâtes…). Lorsqu’on surveille son poids, mieux vaut
privilégier les plus maigres : les viandes blanches (poulet, dinde, veau, filet
mignon de porc) et certaines rouges (faux filet, pavé rumsteak), les produits
de la mer (poissons, crustacés…) et les charcuteries maigres (jambon blanc,
bacon, viande de grison).
Plus d’eau, moins de sel
Environ 7 femmes sur 10 souffrent de rétention d’eau avec pour conséquence
2 à 3 kilos supplémentaires. Pour éliminer, il faut éviter tout ce qui est
naturellement salé (fromages, charcuteries, plats tout prêts…). Pour donner
du goût, jouez avec les épices (curcuma, paprika, gingembre, ail, muscade,
cumin…), utilisez des bouillons cube sans sel, préférez les cuissons lentes à
l’étouffée, en cocotte, en papillote qui concentrent les saveurs… Et buvez au
moins 2 litres d’eau par jour ou de tisanes favorisant les échanges hydriques
intra cellulaires (pissenlit, bouleau, reine des prés).
*Afssa : Agence française de sécurité sanitaire des aliments.
Faites vos
comptes
- 20g de protéines dans
1 steak haché, 1 portion
de poulet, 2 tranches de
jambon.
- 15g de protéines dans
200g de lentilles, d’haricots
blancs, de pois
chiches ou 1 steak de
soja.
- 10g de protéines dans
2 yaourts nature, 150g
de fromage blanc, 45g de
fromage, 1 bol de lait.
- 5g de protéines dans
80g de baguette (1/3), 1
yaourt au lait de soja, 50g
de noix ou de pignons, 1
assiette de pâtes.
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le poids
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Je grossis de partout
A partir de la quarantaine, le corps se modifie. La silhouette s’épaissit. En réalité, il s’agit pour
la majorité d’entre nous d’une nouvelle répartition des masses maigres et grasses que d’une
réelle prise de poids.
A l’approche de la ménopause, il est fréquent d’entendre dire que l’on prend du
poids. Or selon les statistiques, la réalité n’est pas si évidente. La prise de poids
commence bien plus jeune, chez les hommes comme les femmes, et de manière
assez régulière entre 20 et 60 ans : nous prenons jusqu’à une douzaine de kilos.
Le tournant de la trentaine
En fait, si la prise de poids est progressive, c’est autour de la trentaine que la masse
grasse commence à augmenter dans le corps. Et plus on a répété les régimes et fait
le « yo-yo », plus on voit augmenter sa masse grasse. Après 40 ans, le début des
désordres hormonaux et la carence en hormone qui s’installe, accentuent encore
un peu plus la part de la masse grasse qui a tendance à se concentrer non plus sur
les hanches et les cuisses mais sur le ventre. Les facteurs psychologiques survenant
fréquemment à cette étape de la vie peuvent aussi favoriser ce processus : on a
souvent une mauvaise image de soi, on a peur de ne plus pouvoir séduire, l’ascension
professionnelle est remise en cause, les enfants s’éloignent du foyer parental etc…
Autant de sources de stress qui peuvent nous inciter à compenser avec la nourriture
et à manger plus … sans toujours en être conscient.
Une faiblesse de la thyroïde
Avec l’âge, la thyroïde peut devenir moins efficace.
Or cette glande contrôle notre métabolisme.
Une faiblesse de sa part et tout notre organisme
marche au ralenti. On se sent fatigué, on devient
plus lent aussi bien dans nos activités physiques
qu’intellectuelles, on prend du poids. Les poils des
aisselles, du pubis et des sourcils ont tendance à
être moins épais. Pour confirmer le trouble de la
thyroïde, il faut réaliser une prise de sang. Lorsque
l’insuffisance thyroïdienne est significative, un traitement
médicamenteux peut s’imposer. Lorsqu’elle
est minime, on peut enrichir son alimentation de
produits riches en iode : poissons, crustacés, algues
sous forme de paillettes à parsemer dans les salades
ou les omelettes, ou sous forme de tartare d’algues
à consommer sur des toasts ou à intégrer dans des
vinaigrettes ou des sauces. Les oeufs en contiennent
aussi en bonne quantité. Et pour regonfler nos
réserves plus rapidement, on peut suivre une cure